Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail de type particulier.
L’employeur s’engage, outre le versement d’un salaire, à assurer à chaque élève une formation professionnelle méthodique et complète dispensée pour partie dans l’entreprise et pour partie en centre de formation.
L’apprenti(e) s’engage à travailler pour son employeur, suivre sa formation et passer son examen. Il doit avoir 29 ans maximum à la signature de son contrat. L’apprenti(e) n’entre pas dans le calcul des effectifs de l’entreprise.
Le temps de travail passé en centre de formation est compris dans l’horaire de travail.
L’apprentissage reste avant tout un engagement moral :
le maître d’apprentissage est choisi par l’entreprise pour ses qualités professionnelles et humaines. Il accompagne l’apprenti(e) pendant toute la durée du contrat.
L’apprenti(e) s’engage à travailler chez son employeur, mais aussi à s’intégrer à la vie de l’entreprise. Conscient de l’investissement que représente sa formation, il a à cœur de réussir son apprentissage et d’être actif en entreprise. Il est motivé, ponctuel, assidu. Il s’engage à n’être absent que pour des raisons dûment justifiées.
La rémunération perçue par l’apprenti(e) est liée à son âge et à l’année d’exécution du contrat. Elle se calcule en pourcentage du SMIC ou du Salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé à partir de 21 ans (sauf accord collectif de branche plus favorable).
L’aide financière pour les jeunes apprentis :
Les apprentis peuvent bénéficier d’aides financières en fonction de la région où ils sont installés.
Par exemple, l’Île-de-France propose des aides forfaitaires au financement du permis de conduire B,
en matière de transport, d’équipement, de restauration ou encore d’hébergement.
Pour plus d’informations, il est conseillé de contacter directement le Conseil régional du lieu de l’apprentissage.